METALLIFERE MONTAUBAN-BUZENOL

Juil 6, 2017 | Exposition, Expositons Belgique | 0 commentaires

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Vendredi 30 juin 2017

Le Centre d’Art Contemporain du Luxembourg belge a le plaisir de vous inviter à la présentation de l’exposition Métallifère (avec Vincent Barré, Éric Baudart, Daniel Buren, Peter Downsbrough, Véronique Joumard, Abdul Rahman Katanani, Xavier Mary, Nicolas Schöffer et Valérie Vogt) et à la sortie du livre Habiter les Lieux – Occupying Spaces édité par Prisme Editions.

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PROGRAMME
10h30 : présentation de la nouvelle exposition Métallifère (01/07-03/09) en présence de plusieurs artistes et du commissaire d’exposition, Bernard Marcelis.

Lieu : site de Montauban-Buzenol – Rue de Montauban – 6743 Buzenol.

12h : présentation du livre Habiter les Lieux – Occupying Spaces en présence de l’auteur Alain Renoy et de l’éditeur.

Lieu : Ferme de Bar – Rue de Bar, 3 – 6760 Ethe.

A l’issue de la présentation, une dégustation de produits locaux sera proposée.

Afin d’organiser au mieux cette rencontre, nous vous demandons de confirmer votre présence pour le 26 juin 2017 au plus tard : par téléphone : 063 22 99 85 ou par courriel : bureau@caclb.be

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MÉTALLIFÈRE

Au travers de la démarche d’artistes internationaux d’horizons et de générations différentes, découvrez cette exposition nichée au creux d’un ancien site métallurgique en pleine nature, où les œuvres dialoguent avec le passé du lieu, tout en proposant un aperçu de la sculpture contemporaine. Ici, il est question de gestes, torsions, surfaces, reflets, pesanteur, équilibre et bien sûr de rapports d’échelle car fer, fonte, acier, aluminium sont les supports privilégiés de ces artistes qui relèvent l’un des plus grands défis de la sculpture contemporaine : se confronter à une matière ancestrale.

Cette exposition s’est élaborée en prenant en compte la double spécificité des lieux: celle d’un ancien site métallurgique dont la particularité est d’être situé en pleine nature, histoire oblige. Les œuvres sélectionnées ont donc l’ambition de dialoguer avec le passé de l’endroit, de s’inscrire dans son site et dans ses vestiges architecturaux, d’utiliser les cimaises et même les surfaces ex – térieures de l’Espace René Greisch (structure elle-même métallique), d’entrer si possible en réso – nance les unes avec les autres. Le pari étant de réaliser une exposition collective sur l’ensemble du site et non pas une simple juxtaposition d’œuvres. On pourrait aussi dire que l’ensemble propose un bref aperçu de la sculpture contemporaine, pour peu que l’on puisse qualifier ainsi les œuvres proposées, à l’heure où le décloisonnement des disciplines est plus que jamais avéré.

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En fonction du passé des lieux, le support privilégié de toutes ces œuvres est le métal – fer, fonte, acier, aluminium – travaillé de différentes façons par les artistes invités. Il est ainsi question de gestes, de torsions, de surfaces, de matières, de reflets, de perforations. Un des points communs des artistes rassemblés pour cette manifestation serait celui d’une inter – rogation sur le statut hybride de leurs œuvres, sur les matériaux utilisés et le plus souvent détour – nés de leur fonction d’origine. C’est en ce sens que l’on peut parler de «sculptures», le matériau de base servant avant tout de support à une recherche nouvelle ou à l’approfondissement d’une démarche déjà initialisée et confirmée ici. L’autre point commun est celui de l’utilisation du métal; à partir de là, toutes les possibilités sont ouvertes. L’exposition montre la variété de la démarche de chacun des artistes, comme celle des supports et des techniques utilisés. Plaques de métal perforées ou traitées à l’acide, tuyaux paral – lèles dressés à la verticale, ressorts accumulés ou étirés, rails autoroutiers reconfigurés, fil de fer barbelés utilisés comme jamais, structures aux références biomorphiques ou végétales, il s’agit presque à chaque fois de matériaux bruts retravaillés par les artistes. Plusieurs œuvres ont été réalisées spécifiquement ou revues spécialement pour l’occasion en tirant justement profit des opportunités offertes par ce lieu à nul autre pareil et du coup particu – lièrement stimulant y compris avec les contraintes qu’il induit. Se confronter à une matière ancestrale – dans un site qui l’est tout autant – en renouveler le propos en allant notamment vers une abstraction jouant de la pesanteur et de l’équilibre, reste un des grands défis de la sculpture contemporaine. C’est ce que cette exposition a pour volonté de rap – peler ou d’affirmer au travers de la démarche d’artistes d’horizons et de générations différentes. Bernard Marcelis

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arts Etalle montauban

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