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Les grands feux sont une tradition que nous avons héritée de notre généalogie primitive. En effet, c’était le moyen pour nos arrière – arrière – grand – singes de s’éclairer et de se chauffer, afin de compenser la perte progressive de lumière naturelle, et donc de chaleur, qui signifiait l’arrivée de l’hiver.

Les Néanderthaliens et le feu (Copyright https://www.hominides.com/wp-content/uploads/2022/02/foudre-apporte-feu-neandertal.jpg).

Même de nos jours, il suffit d’allumer un feu quelque part pour que les descendants de l’Homo Erectus, binaires ou non, se réunissent autour de la flamme et la contemplent sans rien dire, perdus dans leurs réflexions, ou en hurlant à la mort, comme c’est le cas en France depuis qu’ils se sont rendus compte qu’un président pouvait aussi perdre la tête, sans avoir vu Suzette, tandis qu’ils perdent leurs pensions.

Les Français connaissent le Nombre de la Bête : c’est le 49.3 (Copyright https://encrypted-tbn0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcR8f5hy35kFeAO1hNolMjAM2Ulx2cYKCPP08w&usqp=CAU).

Si ce soir, on vous met le feu, c’est principalement afin de pouvoir veiller les uns sur les autres et voir les prédateurs éventuels venir de loin pendant les périodes d’obscurité.

Pendant la Préhistoire, on savait qu’il ne fallait pas supprimer l’éclairage la nuit (Copyright https://image.jimcdn.com/app/cms/image/transf/none/path/sdf66d39b4b9ebc9d/image/i0f5dd174414a1ced/version/1525876814/image.jpg).

De plus, cette flamme qui danse devant nos yeux a un aspect fascinant et magique à la fois, qui aspire notre esprit jusqu’à ce que nous soyons simplement au monde et sans plus aucune préoccupation immédiate. Je n’ai rien fumé pour vous écrire, c’est principalement mon expérience de terrain, mais la suite sera moins drôle.

Danse, danse, flamme de lumière … (Copyright https://roulotteschaudiere.com/wp-content/uploads/2018/05/fire-2071860_1280-1024×682.jpg).

Devant cette période hivernale où la Terre nourricière se met en grève, comme presque tous les « services » dits « publics » de notre beau pays, l’être devenu humain tentait de marchander sa survie et sa sécurité.

Pour ce faire, pendant la Préhistoire, il proposait ce qu’il avait de mieux aux forces qui régissaient à la fois son chauffage, son éclairage, et son garde-manger, et il brûlait de la viande ou des fruits. C’est cela un Holocauste : c’est l’incinération intégrale par les flammes vives d’une offrande dont le fumet est destiné à ravir et à séduire les dieux

De nos jours, beaucoup ont un petit holocauste personnel afin de se détendre (Copyright https://www.laboutiquedufengshui.com/1468-thickbox_default_2x/brule-encens-fleur-de-vie.jpg).

La pratique de brûler du sapin, qui flambe bien mais sans chauffer, révèle déjà une pratique visant à économiser le bois de chauffage et le charbon, ce dont Greta Thunberg n’a même jamais parlé.

Avec l’avancée vers le Néolithique et l’agriculture, l’Homme s’est aperçu que l’herbe repoussait mieux là où les cendres du feu avaient été laissées sous les intempéries et, comme notre gouvernement belge avec le Coronavirus, il a vite compris tous les avantages qu’il pouvait en retirer pour multiplier ses ressources.

Les cendres nourrissent les terres arables (Copyright https://www.detentejardin.com/sites/art-de-vivre/files/dja_cendre_jardin_gapphotos.jpg).

Les cendres étaient donc récoltées afin de servir à recharger les forces de la terre dont le paysan allait tirer sa subsistance, lorsqu’elles étaient répandues sur les champs. Les membres des communautés mêlaient donc leurs réserves de fagots, un beau sacrifice avant l’hiver, afin de les brûler ensemble, faire une célébration, et avoir plus de cendres à se partager.

La pratique du joueur de casino, à savoir de miser gros pour récupérer plus, elle, se développa sans doute vers la fin du Néolithique. À cette époque, les communautés humaines pensèrent qu’en sacrifiant une ressource vitale comme un homme adulte en pleine forme et parfaitement apte à travailler, on pouvait espérer que les puissances cosmiques apporteraient la pluie pour les récoltes et les bébés pour le bétail en échange de ce beau cadeau.

Les forces qui régissaient l’univers pouvaient avoir différentes formes, et désirs, selon les communautés (Copyright https://www.sequentialartistsworkshop.org/blog/2015/09/3388).

Les pratiques variaient : les Aztèques et les Mayas arrachaient le coeur des messagers destinés à nourrir les dieux avant de les cuire pour les manger.

Il ne faisait pas bon être élu à l’époque aztèque (Copyright https://www.csub.edu/~gsantos/jpgs/img0012.jpg).

Les Celtes les emmitouflaient dans un géant d’osier et ils y boutaient le feu. Si cela vous fait penser à la Macrâle, au Bonhomme HIver, au Roi HIver, ou à d’autres mannequins que nous brûlons pendant les grands feux, c’est parfaitement normal. Nos élus devraient aussi y penser de temps en temps, peut être, lorsqu’ils brûlent des masques médicaux ou qu’ils jouent avec le prix des carburants pour arrondir leurs marges.

La Macrâle sur le bûcher (Copyright https://www.lavenir.net/resizer/0stNfL_kax0lgptzTsX_qdOCpC4=/768×512/filters:format(jpeg):focal(545×371.5:555×361.5)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/GJOGSOCY4RAE7DYRJODGZMGTNY.jpg).

Trop de savants prennent à la légère cette description des rites gaulois que César retranscrit dans sa Guerres des Gaules : les populations celtiques faisaient parfois bien pire mais on ne peut pas tout révéler dans une seule chronique.

Sachez seulement que ces personnes qui se baladaient dans les géants que nous adorons voir lors des carnavals, cavalcades, et laetare, étaient destinés à finir plus incendiées que moi quand j’ose dire « Une Orval » en province de Luxembourg.

Au départ, les géants d’osier, c’était du bois à brûler (Copyright https://balkancelts.files.wordpress.com/2013/10/wicker.jpg?w=820).

Si l’ère chrétienne ramena la mode des holocaustes en utilisant les « mauvais » sujets comme combustibles, les traditions se maintinrent avant le Carême, pour fêter le Solstice d’Hiver, avec les croyances traditionnelles, comme la vision de sept feux en même temps qui apporte le bonheur.

Bien évidemment, afin que tous les villages environnant puissent contempler le feu des voisins, et parce que l’Homo Erectus passe sa vie à prétendre qu’il a toujours tout en plus grand que les autres, ces feux étaient allumés sur des sites en altitude ou élévés, d’anciens temples, voire d’anciennes forteresses.

L’une des traditions que nous avons conservée est l’allumage par une personnalité ou par le plus jeune membre de la communauté, ou par les mariés les plus récents, preuve de pérénnisation du groupes, puis le maquillage avec le charbon du brandon qui y a servi.

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Fabrice De Backer

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