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FESTIVAL DU FILM EUROPEEN DE VIRTON

La 42é édition du Festival de Virton n’a pas failli à sa traditionnelle journée du cinéma belge. Une journée conviviale avec des invités qui font l’actualité. Thibaut Demeyer & Brigitte Demeyer-Lepage.

Ce dimanche, ce sont trois films et deux courts-métrages belges qui ont été mis à l’honneur à l’occasion de la journée du cinéma belge. Il s’agissait de « Les Grands Seigneurs » de Sylvestre Sbille avec Renaud Rutten et Damien Gillard ; « Vous n’aurez pas ma haine » de Kilian Riedhof avec Pierre Deladonchamps ainsi que « Close » de Lucas Dhondt, Grand prix au dernier Festival de Cannes. Et du côté courts-métrages, nous avons découvert « Illusio » de Julien Maingard ainsi que « Comme une empreinte » des frères Callant avec Michael Erpelding et Olivier Bonjour.

André Cadet et Sylvestre Sbille. (c) Thibaut Demeyer

Alors que Sylvestre Sbille était invité à prendre la parole concernant son film « Les Grands Seigneurs », celui-ci a tout d’abord été surpris de voir le nombre de personnes présentes au repas « en Province, en général on est 20 personnes et là, on doit être une centaine. Félicitation pour cela » avant de nous raconter cette anecdote concernant son film qui a pour acteurs principaux Damien Gillard et Renaud Rutten. « Pour mon premier film, en 2014, à quelques semaines du début du tournage, Renaud s’est littéralement éclaté les deux jambes sept jours avant le tournage. On s’est revu quelques temps plus tard et on s’est dit que nous devrions faire un film à petit budget ensemble. C’est comme cela que l’on s’est mis à écrire ce film. Il s’agit d’une histoire de deux hommes que, en apparence, tous séparent et qui se cherchent pour se trouver lorsqu’ils feront un casse un peu foireux ».

Christelle Cornil (c) Thibaut Demeyer

De la comédie, nous sommes passés au drame inspiré d’une histoire vraie. « Vous n’aurez pas ma haine » nous relate l’histoire d’Antoine Leiris qui a perdu son épouse lors des attentats de Paris et plus précisément lors de l’attaque du Bataclan. L’émotion était dès lors palpable à l’issue de la projection. C’est l’actrice belge, Christelle Cornil, qui est venue présenter l’œuvre du réalisateur Kilian Riedhof. « Nous, comédiens, on avait cette impression d’être tout le temps restreint par le réalisateur, on avait l’impression de manquer un peu de souplesse. Mais en voyant le film, je me suis rendue compte que c’était lui qui maintient, par sa vision, une immense pudeur dans le film, évitant aussi le côté larmoyant » nous confie Christelle Cornil.

Olivier Bonjour prend la parole. (c) Thibaut Demeyer

Place aux courts-métrages et plus précisément à « Comme une empreinte » en présence d’un des frères Callant et d’Olivier Bonjour. « Lorsque les frères Callant m’ont envoyé leur scénario, j’ai compris que leur histoire laissait beaucoup de place à l’émotion » nous a confié Olivier Bonjour, l’un des deux protagonistes de cette histoire qui se déroule dans une forêt ardennaise. L’autre protagoniste étant Michaël Erpelding qui n’a pu se rendre à Virton pour cause de tournage à Paris aux côtés de François Damiens. « La particularité des frères Callant est de laisser aux acteurs le temps de jouer. On n’est pas dans la rapidité des séries où l’on a une prise puis envoyez c’est pesé. Avec eux, on peut travailler, on peut envisager, on peut construire et ça c’est un cadeau pour les comédiens » tenait à préciser Olivier Bonjour.

André Cadet, Julien Maingard, Marc Wolwertz. (c) Thibaut Demeyer

Avec « Illusio » de Julien Maingard, qui en est, malgré son jeune âge, à son deuxième court métrage, il nous raconte l’histoire d’Elliott, un jeune homme de la 3è classe qui veut réaliser son rêve : passer sous la lumière des projecteurs grâce à son don et à une généreuse rencontre. Lors de la prise de paroles, Julien Maingard a surtout tenu à remercier le Festival et particulièrement André Cadet, le Président, de l’avoir invité en son temps pour lui permettre de montrer son premier court-métrage. Dès lors, « Illusio » peut être considéré comme étant un hommage à la famille Cadet.

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